Une nouvelle série sur la vieille ville de Jérusalem, avec une nouvelle approche photographique. Il ne s’agit pas cette fois de tâcher de rendre visible l’enfermement de chacun dans son monde. Mais le fait d’être plongé dans des rues étroites et bondées où, sans cesse, le regard est attiré par le surgissement soudain, au milieu de la foule, de toute sorte de personnes fascinantes aussitôt englouties dans le flot sans trêve de la cohue. A peine aperçues, elles sont déjà loin, sans nous avoir laissé le temps de les voir. On en garde seulement des aperçus tout aussi fugitifs que frappants.
Après le studium, le punctum, pour le dire dans les mots de Roland Barthes.
j’aime votre regard créatif sur la ville. D’abord s’immmerger dans un flux permanent et versatile des mouvements de la ville. La photographie n’est pas une reproduction de la réalité,( de quelle réalité?) mais mais doit être une inquiétude. Je découvre vos photos en me promenant sur internet aprés vous avoir connu suite à un article dans réponses photo.
Merci beaucoup Patrick. Je suis bien d’accord avec vous : la réalité n’est pas reproduite par la photographie. C’est même le contraire : on prend le photographié pour la réalité. Alors, comme vous le proposez, mettons de l’inquiétude dans les images pour rappeler que la réalité est inquiétante.